① ☇ FRIEND SHOUTING MATCH THAT SHOULD NEVER HAVE HAPPENED. // pv siobhan m. shelby
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❝ Kalei A. Tohopka ❞
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Sujet: ① ☇ FRIEND SHOUTING MATCH THAT SHOULD NEVER HAVE HAPPENED. // pv siobhan m. shelby Mar 29 Sep - 16:14
friend shouting match that should never have happened.
Oh my Sweet suffering Why hounds you go again I am only be unimportant Without it I am a bit "paro" I walk alone on the subway One last dance To forget my immense pain I want to escape That all begins again Oh my Sweet suffering I stir the sky, day, night I dance with the wind, the rain A little love, a bit of honey And I dance, dance, dance, dance Dance, dance, dance And the noise, I run and I'm afraid Is it my turn? Back pain ... In all Paris, I surrender And I fly, fly, fly, fly, fly, fly, fly.
Je foule la terre en ruine de mes pas avec énervement en sifflotant. Pour la énième fois, mon ami Grimm s'est encore montré exécrable avec moi. Nos disputes n'étaient plus rares désormais, on s'y était même fait, mais l'on ne savait pas vraiment quand cela finira par s'arrêter totalement, lorsque lui et moi nous ne ferions plus la belle pair hétéroclite et que l'on sera forcé de se battre. Après tout, il doit me traquer et je dois également l'abattre. Nous étions nés pour cela. S'entretuer. Mais il semblerait que nous sommes bien trop faibles pour faire du mal à l'autre. D'ailleurs, c'est dans ces dernières reproches que j'ai fini par faire volte-face en claquant la porte derrière moi : je l'ai traité de minable, incapable de tuer un wesen tandis qu'il m'avait fait la remarque que mon père devrait se retourner dans sa tombe en sachant que je joue les dragonnets de compagnie avec un Grimm... Ronchonnant à présent au sein du parc abandonné, je m'étais réconforté en me disant qu'au moins, j'en avais déjà tué plusieurs avant lui tandis qu'il n'avait fait couler aucun sang. Devais-je en être fier ?
Mon regard s'était posé un instant sur le corps qui trônait entre mes mains, sujet de notre longue engueulade. À vrai dire, je suis simplement un dragon. Je ne fais pas cela pour le plaisir bien que la vue du sang peut parfois exciter mon instinct... Je tue avant tout pour me nourrir et non pour abattre par envie comme le font eux-même les humains. Jamais je ne leur est reproché d'assassiner du bétail en plus d'avoir oublié les traditions de dämonfeuer qui sont de kidnapper des jeunes femmes pour pousser leur homme à nous battre afin qu'ils récupèrent leur dû... Je pensais donc faire assez suffisamment d'effort comme cela. Que je me pouvais donc me permettre de chasser des créatures humaines dès que l'appétit se faisait sentir. C'est tout. Après tout, l'individu que j'avais abattu avait voulu en faire autant envers moi, il l'avait donc mérité ! Mais ça, l'autre mauviette s'en fichait éperdument de la raison ! Les Grimms disent la vérité avant les Wesens qui n'ont pas le droit de se défendre ! Pfff, il verra ce qui se passera lorsque je ne serais plus là. Il s'en mordra les doigts lorsque notre association sera très mal vu. On s'en prendra à lui avant de s'attaquer à moi... Et tout le monde sait bien qu'un dämonfeuer d'une telle rareté que ma personne est bien plus puissant qu'un vulgaire bipède... Même si j'avoue être par moment un trouillard de première. D'ailleurs, j'ai été terriblement inquiet de devoir me battre tout seul précédemment avant de me rendre compte que cela fut un véritable jeu d'enfant. Je l'avais taillé en pièce et dorénavant, j'allais pouvoir me faire un incroyable festin !
Après avoir préparé une petite place réchauffée à l'aide de mes flammes, j'avais donc commencé à taper dans le cadavre en plantant mes dents dans la jugulaire de l'individu et à arracher un bout de chair qui laissa dorénavant dévaler une grosse cascade aqueuse d'hémoglobine, salissant le sol. Yeux fermés, je dévorais mon repas avec nonchalance, profitant de l'instant présent qui ne me saurait probablement donné une seconde fois, ou du moins, de manière hâtive. Cette petite heure de solitude me permettra de me réconcilier avec mon ami. Comme d'habitude, j'allais sans doute apporter le corps dans ma grotte afin de le cacher et j'allais certainement retourner voir le jeune Grimm pour me faire pardonner... Parce qu'on avait beau cracher sur notre différence, on s'apprécie malgré tout et c'est tout ce qui compte. Qui sait si notre relation se brisera, malgré la terrible fatalité que je nous prévois, il se pourrait que l'on trouve un arrangement pour oublier nos côtés antagonistes... Après tout, je n'avais pas que massacré des individus pour me nourrir ou me protéger. Nombreuses fois je l'avais secouru contre des Wesens aussi avant de lui apporter le cadavre du monstre tel un chat rapporterait une minable souris à son maître... Néanmoins, il était hors de question que je considère le Grimm supérieur à moi.
Grognant à cette pensée qui venue gâcher mon repas, je finis par me stopper net, repus avant de lécher le bout de mes doigts afin de faire un petit nettoyage. Il ne restais que du corps des bouts de viande ici et là et un squelette à découvert. Le genre de restes dont seul un animal se pourrait normalement être capable de laisser. J'aurais pu donc laisser le cadavre dans un tel état ici - la police ne se serait sans doute douté de rien -, mais je me disais qu'il ne sera pas mal de laisser au moins les squelettes de mes victimes à l'entrée de ma caverne afin de garder ma réputation de terribles dragons forgés et de faire rebrousser le chemin à plusieurs petits curieux qui auraient l'idée de passer chez moi. Je pensais donc m'y rendre tout de suite afin d'y éparpiller tout de suite les restes, mais tout ne se passe pas comme prévu et alors que je m'aventurais à poser les pieds à travers des fourrées un peu trop hautes, un piège à ours vient emprisonner ma jambe dans sa gueule. Tout en tombant dans les branchages qui me griffent, je pousse un terrible rugissement en laissant les larmes se perler et couler sans honte sur mes joues. Je suis normalement tenace, mais je ne peux malgré tout ignorer la douleur qui me saisit soudainement. Se sentant en détresse et espérant que cela ne soit pas le coup d'un chasseur, je cris le nom de mon Grimm que je chéris, espérant qu'il vienne, mais je le sais... Il ne viendra pas. Il ne m'entend pas. Au lieu de cela, c'est une personne qui m'est totalement inconnue qui vient à moi. Est-ce elle qui a posé le piège ? Pensera-t-elle que je me suis coincé tout seul ? Ou alors elle ne sera guère convaincu de mon innocence en voyant le squelette que j'ai lâché quelques mètres auparavant. Pourtant, je n'hésites pas à tenter le coup... ≪ - Pitié... Aidez-moi... ≫ Pourvu qu'elle ne soit pas l'une de ces chasseuses qui désirent me couper la tête...
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